Le titre de l’article peut choquer, vu que nous sommes un fervent croyant dans les vertus du sport comme base essentielle du développement personnel de tout individu.
La nuance fondamentale tient à l’interrogation énoncée dans ce titre polémique. La remise en question de certaines « de nos vérités traditionnelles » en tant que peuple" qui se sont mues dans notre culture, malheureusement, en "vérités non questionnables" est absolument nécessaire.
Il faut transcender certains clichés, changer de paradigme, porter beaucoup plus d'attention aux faits scientifiques, aux statistiques qu'à nos émotions qui sont aisément manipulables à des fins électoralistes, ou de politique politicienne.
Nous soumettons à l'analyse des lecteurs deux (2) faits pour stimuler leur réflexion citoyenne et alimenter le débat autour de cette problématique nationale.
La nuance fondamentale tient à l’interrogation énoncée dans ce titre polémique. La remise en question de certaines « de nos vérités traditionnelles » en tant que peuple" qui se sont mues dans notre culture, malheureusement, en "vérités non questionnables" est absolument nécessaire.
Il faut transcender certains clichés, changer de paradigme, porter beaucoup plus d'attention aux faits scientifiques, aux statistiques qu'à nos émotions qui sont aisément manipulables à des fins électoralistes, ou de politique politicienne.
Nous soumettons à l'analyse des lecteurs deux (2) faits pour stimuler leur réflexion citoyenne et alimenter le débat autour de cette problématique nationale.
#2 Il est un fait que le sport coûte...et coûte très cher.
Mais le sport est un investissement.
Pourquoi le budget de la République doit supporter un Ministère dont sa vocation devrait être l'investissement...et qui n'a reçu que des miettes pour investir durant près de quarante (40) ans.
Le budget du Ministère est consacré fondamentalement à son fonctionnement.
Quand commencera-t-on à investir dans des infrastructures sportives et dans des programmes de développement d’athlètes de manière rationnelle et constante ? A quand de véritables Etats Généraux inclusifs pouvant définir un plan national de développement du Sport en Haïti, un plan à long terme que tous les acteurs s’engageront à appliquer ?
Pourquoi payer chaque année des formations à l’étranger, parfois de haut calibre, pour des techniciens de terrain, qui reprennent placidement le chemin du bureau à leur retour en Haïti ?« La folie c'est de continuer de faire la même chose et s’attendre à obtenir des résultats différents. »
Quand décidera-t-on de mettre fin à cette folie collective ? Il faut avoir le courage de procéder à cette introspection collective...de questionner le rôle de l'Etat dans la politique sportive nationale et, définitivement, faire un meilleur usage de l’argent des contribuables.
Car, réaliser, de temps à autre, des subventions opportunes, peut-être, pour soutenir des frais de déplacement des sélections nationales de diverses disciplines ne sauraient justifier l’établissement et le maintien d’un ministère qui s’accompagne d’une kyrielle de directions, de consultants, de membres de cabinet, de ministre, de cortège de ministre etc…
Mais le sport est un investissement.
Pourquoi le budget de la République doit supporter un Ministère dont sa vocation devrait être l'investissement...et qui n'a reçu que des miettes pour investir durant près de quarante (40) ans.
Le budget du Ministère est consacré fondamentalement à son fonctionnement.
Quand commencera-t-on à investir dans des infrastructures sportives et dans des programmes de développement d’athlètes de manière rationnelle et constante ? A quand de véritables Etats Généraux inclusifs pouvant définir un plan national de développement du Sport en Haïti, un plan à long terme que tous les acteurs s’engageront à appliquer ?
Pourquoi payer chaque année des formations à l’étranger, parfois de haut calibre, pour des techniciens de terrain, qui reprennent placidement le chemin du bureau à leur retour en Haïti ?« La folie c'est de continuer de faire la même chose et s’attendre à obtenir des résultats différents. »
Quand décidera-t-on de mettre fin à cette folie collective ? Il faut avoir le courage de procéder à cette introspection collective...de questionner le rôle de l'Etat dans la politique sportive nationale et, définitivement, faire un meilleur usage de l’argent des contribuables.
Car, réaliser, de temps à autre, des subventions opportunes, peut-être, pour soutenir des frais de déplacement des sélections nationales de diverses disciplines ne sauraient justifier l’établissement et le maintien d’un ministère qui s’accompagne d’une kyrielle de directions, de consultants, de membres de cabinet, de ministre, de cortège de ministre etc…
Tout comme pour l'Education ou la Santé, l’Environnement ou le Tourisme, nous croyons que pour le Sport, l'Etat doit s’en tenir essentiellement à un rôle de régulateur et de promoteur d'investissement massif...sinon ces ministères demeureront comme tant d’autres, de simples instruments politiques, négociables à chaque formation de gouvernement.
Et pourtant, la République est à court de temps…
Et pourtant, la République est à court de temps…
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